A 5 Km au Nord-Ouest du village et débordant sur le ban de Réchicourt-le-Château, s'est bâti au début des années 1930 le curieux village de Bataville, un des rares en France à porter le nom de la firme qui l'a aménagé pour ses besoins.
Les cités ouvrières, jouxtant l'usine Bata,  sortent de terre dès la fin 1932.
Sept ans plus tard, 811 personnes occupent 276 logements et 7 bâtiments pour célibataires.
L'architecture de tous ces bâtiments est spécifique : briques rouges fabriquées sur place, maisons cubiques ou rectangulaires à toit plat, organisation très géomètrique avec rues perpendiculaires, bâtiments industriels érigés avec modules standardisés (Centres de Formation pour les jeunes apprentis).

Tout est fait pour que les salariés trouvent ce dont ils ont besoin sur place et n'aient pas à quitter Bataville. Les habitants de la Cité disposent d'une superette, d'un coiffeur, d'un bureau de poste, d'une blanchisserie, sans compter bien sûr, d'un magasin de chaussures... (la succursale Bata).


 
Des bâtiments consacrés aux  loisirs sortent de terre : cinéma, piscine de plein air (la première de la Région), un complexe sportif avec son stade, un aérodrome. 
Une école, un collège, une église complètent les infrastructures existantes.



A la cessation des activités de l'usine en janvier 2002, le devenir de la Cité est incertain....
Mais en juillet 2003, la cité ouvrière de Bataville est rachetée par une Société Immobilière. La plupart des logements ont été rénovés, d'autres sont en cours de rénovation. Actuellement le site compte 129 logements répartis sur les communes de Moussey et Réchicourt-le-Château.
La commune espère permettre l'évolution de la Cité en y admettant de nouvelles constructions mais en préservant une cohérence avec le bâti existant. Au travers de son Plan Local d'Urbanisme qu'elle est en train d'élaborer, la Municipalité de Réchicourt -le-Château souhaite valoriser les atouts du site de Bataville et favoriser son développement.


           



              
 
Le cadre de vie est agréable. Aujourd'hui encore, Bataville n'a rien de ces cités industrielles austères. 
Les maisons à un étage ont des jardins, plantés de troênes et de vieux chênes.